La seule mesure précise est l’analyse sanguine, impraticable par l’automobiliste. Restent donc l’éthylotest et les méthodes de calcul. L’éthylotest type ballon est fiable. Par réaction chimique avec l’air expiré, il détecte la présence d’alcool dans le sang (2 litres d’air contiennent autant d’alcool qu’un millilitre de sang), il fournit une information plus fiable. Cependant, il indique seulement si la limite légale est atteinte, sans que l’on sache de combien.
Nous avons comparé ces deux méthodes. Ainsi, deux heures après la consommation de trois bières à jeun, l’éthylotest indiquait que notre automobiliste testeur (un homme de 39 ans pesant 69 kg et mesurant 1,76 m) présentait une alcoolémie légèrement supérieure à 0,50 g, ce qui doit lui interdire de conduire. En revanche, les autres tests indiquaient des taux variant de 0,43 à 0,56 g…
Ces tests d’alcoolémie présentent donc une certaine valeur pédagogique et aident à l’appréciation de l’imprégnation alcoolique, mais ne peuvent être considérés que comme des indicateurs et surtout pas comme une permission de reprendre le volant.