Selon les articulations qu’elle affecte, l’arthrose peut s’avérer particulièrement handicapante pour celles et ceux qui en souffrent. Pour pallier certaines difficultés de déplacement, la voiture reste alors, souvent, l’un des derniers outils d’autonomie. Voici quelques conseils pour prendre le volant en toute sécurité lorsque l’on souffre d’arthrose.
Arthrose et conduite : un danger ?
Il n’est pas toujours évident de bien tenir le volant lorsque les articulations de la main sont douloureuses. L’arthrose des doigts (plus d’informations sur l’arthrose des doigts en cliquant ici) peut, en effet, être l’un des obstacles majeurs à la conduite.
Mais elle n’est pas la seule puisque l’arthrose de la hanche ou la gonarthrose peuvent également altérer les capacités du conducteur à bien maîtriser son véhicule. Selon certaines études, ces deux types d’arthrose et, plus spécifiquement l’arthrose de la hanche droite (plus d’informations sur ce type d’arthrose de la hanche en allant sur cette page) et l’arthrose du genou droit, pourraient, à un stade avancé, affecter le temps de réaction au freinage des conducteurs.
De fait, la distance moyenne de freinage serait alors augmentée, sans que cela ne justifie pour autant une interdiction d’emprunter son véhicule. En revanche, la force du freinage, quant à elle, ne serait pas impactée par la pathologie inflammatoire.
Arthrose et conduite : comment limiter les risques ?
Pour préserver le plus longtemps possible leur autonomie, les automobilistes souffrant d’arthrose doivent entretenir leurs articulations défectueuses. Comment ? En pratiquant une activité physique régulière et adaptée à leur pathologie.
En cela, la kinésithérapie s’avère particulièrement efficace puisqu’elle permet de mobiliser correctement les structures articulaires et de préconiser des exercices répondant aux besoins fonctionnels du patient, au sein de sa vie quotidienne. Bien entendu, un suivi médical, ainsi que la mise en œuvre d’un traitement médicamenteux, sont indispensables pour soulager le patient et lui permettre de conduire sa voiture dans les meilleures conditions possibles. L’absence de prise en charge d’une arthrose constitue toutefois une réelle contre-indication à la conduite.
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