Comment gérer sa fatigue sur la route

La conduite, par l’alternance de ses phases d’attention diffuse et de concentration intense dans une posture fixe, produit une fatigue physique importante. Pour prévenir la baisse de vigilance, il faut penser à aérer le véhicule, veiller à garder les extrémités du corps fraîches en réglant la climatisation (attention toutefois à ne pas avoir une trop grande différence de température avec l’extérieur).

Une bonne position de conduite permet aussi d’éviter la fatigue. De fréquents micro-réglages de cette position limitent les contractures. Toutes les pauses nécessaires. Lorsque l’on commence à se tortiller sur son siège, à sentir des crispations douloureuses dans le cou, à se frotter les yeux ou à avoir l’impression que tous les autres conduisent mal, il est temps de s’arrêter.

Par ailleurs, les études d’accidentologie révèlent qu’il faut redoubler de prudence sur la fin d’un parcours. Si l’automobiliste sent qu’il commence à se forcer, il est en danger et doit s’arrêter, faire une petite sieste, et ce même s’il est proche de l’arrivée. Se reposer toutes les deux heures est également un bon principe mais ne doit pas empêcher certaines personnes de s’arrêter plus tôt si elles en ressentent le besoin. Pendant cette pause, un peu d’exercice (marche, mouvements de relaxation) aide à recharger les accus. En cas de grosse fatigue, vingt minutes de sommeil, pas plus, redonnent deux heures de tonus.

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